avec les élections parlementaires de mi-mandat, de mardi prochain, voilà que l'on reparle de barack obama, ce jeune quadragénaire, sénateur afro-américain découvert par le grand public lors de la campagne présidentielle démocrate de john kerry en 2004. métis, à la fois progressiste et un brin conservateur...  ce politicien rassemble... symbolise l'avenir, et jouit d'une telle popularité qu'il pourrait faire de l'ombre à hillary clinton...  en attendant, les afro-américains semblent de plus en plus impliqués dans la politique... et ça c'est plutôt une bonne chose... Le Monde a écrit: | Aux Etats-Unis, les candidats afro-américains aux élections ont le vent en poupe
LE MONDE | 03.11.06 | 15h45 • Mis à jour le 03.11.06 | 16h28
Nul n'incarne mieux le changement. Au moment où les électeurs américains sont 65 % à réclamer un "changement de direction" du pays, les Noirs font un retour dans le débat national. Non pas à la manière illustrée par l'ouragan Katrina, comme les victimes d'un système d'inégalités qui perdure. Mais d'une façon qui prétend "transcender la race", selon l'expression du Washington Post.
Plusieurs démocrates sont sortis du rang à la faveur de la campagne pour les élections de mi-mandat du 7 novembre. Ils sont la face publique d'un nombre de candidats Afro-Américains sans précédent cette année, dans chacun des partis. Le plus connu est Barack Obama, 43 ans, l'unique Afro-Américain du Sénat. Il n'est pas candidat - son mandat court jusqu'en 2010 -, mais il est partout. A trois semaines des élections, il a publié un livre, ce qui lui permet d'occuper le terrain.
Le sénateur Barack Obama en campagne
M. Obama a indiqué qu'il n'excluait plus de briguer l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle de 2008 contre Hillary Clinton. Il n'en fallait pas plus pour susciter un engouement sans précédent. Barack Obama n'a que deux ans d'expérience au Sénat, mais est devenu l'homme politique le plus demandé dans les circonscriptions. Né de père kényan et de mère américaine, diplômé d'Harvard et élu de Chicago, il ne craint pas de parler de religion. Le titre de son livre - The Audacity of Hope - est tiré d'un sermon.
Il prétend incarner la génération postérieure au baby-boom et se démarque des divisions idéologiques des années 1960. Il dit le plus grand bien d'Hillary Clinton tout en regrettant qu'elle ait voté en 2002 pour la guerre en Irak, une manière de souligner qu'il n'est pas associé au fiasco actuel. "Après huit ans de George Bush et de sa politique étrangère narcissique - moi, moi, nous, nous -, il serait formidable d'avoir un président qui porte un message différent, ne serait-ce que par sa complexion", écrit l'éditorialiste Richard Cohen dans le Washington Post.
Dans le Massachusetts, un autre Afro-Américain, Deval Patrick, pourrait devenir le premier Noir à occuper le poste de gouverneur. Il serait le deuxième gouverneur noir jamais élu aux Etats-Unis. Comme Barack Obama, Deval Patrick, 50 ans, est diplômé de la faculté de droit d'Harvard. Il a travaillé au ministère de la justice sous Bill Clinton et a dirigé les services juridiques de Texaco et de Coca-Cola. Son histoire emprunte à la légende américaine : fils d'un saxophoniste qui était toujours sur les routes, il a grandi sans père dans les quartiers sud de Chicago. Il a fui les gangs et obtenu une bourse d'études...
Dans le Tennessee, Harold Ford a entrepris de gagner des électeurs au-delà de la mouvance afro-américaine traditionnelle. Diplômé de droit, il pourrait devenir le premier Afro-Américain élu au Sénat dans un Etat du Sud. Lui aussi insiste sur la religion. L'un de ses messages publicitaires le présente sur un prie-Dieu, dans l'église de son enfance.
Les républicains ne s'y sont pas trompés. Sentant la menace sur le Sud, autant que sur le Sénat, ils ont diffusé une publicité qui a révulsé une partie du pays. Réalisée par un protégé de Karl Rove, le stratège électoral de George Bush, elle montre une fille aguichante qui fait un clin d'oeil au candidat : "Harold, appelle-moi." La publicité fait allusion au fait que Harold Ford, célibataire âgé de 36 ans, a assisté parmi 3 000 autres personnes à une soirée financée par Playboy en 2005, après le match du Superbowl (championnat de football) en Floride.
Le pays est tellement marqué par le passé que beaucoup ont vu dans la publicité non pas une simple connotation sexuelle, mais une femme blanche faisant des avances à un homme noir. De politique, le débat a été déplacé sur l'aspect racial. M. Ford était un démocrate centriste. La polémique l'a ramené à la dimension de la couleur. | enfin pour obama, rien n'est fait car hillary clinton, l'épouse du 42ème président des états-unis aurait déjà amassé un magot de 35 millions de dollars... (10 millions seulement devraient servir, à sa réélection à new-york, cette année) en définitive, à défaut d'être le 44ème... barack obama pourrait être le 45ème... pour cela, je pense qu'un ticket clinton/obama (présidente/vice-président) est envisageable... à condition qu'hillary clinton soit elle, élue 44ème locataire de la maison-blanche...
S O U R C E

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